27 octobre 2012 - Après traduction de la chanson "the end" de Jim Morrison écrire un texte en incluant certains passages imposés.
En quête désespérée d’une main étrangère dans un pays désolé,
Tu erres sans fin, tu ne sais où aller
Le vent souffle des vagues de sable rouge
Chevauche le serpent, il est vieux
Et sa peau est froide
Serpent des dunes qui plonge ici et sort ailleurs
Venu de la nuit des temps
Aux écailles rugueuses et qui crache sa flamme
Au-delà du désert, il te mènera là où nul autre ne veut aller
Chevauche le serpent, il te fera passer le fleuve
Sur l’autre rive, là où les ombres apprivoisent les ténèbres
L’homme t’attend qui a revêtu le masque de ses ancêtres,
Père,
oui fils
Je veux te tuer
Mère, je veux te …
Chevauche l’homme à la tête de serpent
Il est cruel et son rire est mauvais
La fin des rires et des pieux mensonges
La fin des nuits où nous tentions de mourir
C’est donc la fin.
Christine Lucas
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Avance, avance, avance
Emmêlée, démêlée, sangs mêlés,
Anse, danse, danse, anse
Sons autour, sont ailleurs, sans raison la rançon.
En quête désespérée d’une main étrangère dans un pays désolé
Enfourches le serpent, il est vieux
sa peau est froide
sang froid te donneras.
Chevauches, chevaucheras, tu chavireras
L’eau d’or, le ciel des diamants,
Mille arcs en le ciel vert,
Ce porc épique, tout dehors pique
Pris le masque d’une statue ancienne
Il l’a sortie du bain des âmes,
- « petite fille?
-oui GrandPère
- je veux te tuer.
- Ta mère je veux. »
Viens Baby, lèche le couteau
C’est bien de ton sang…
Dans l’autobus bleu tu n’iras nulle part.
Baby, baby, Baby,
La fin de tes rires et des pieux mensonges
La fin des nuits où nous tentions de mourir
C’est donc la fin.
Porc épique, beau serpent à la peau froide
L’eau dort, le ciel aux dits : amants
Mille arcs en ce vert
Anses dansent, dansent anses
Là, la main étrangère
Rires ricochent aux parois des montagnes,
Sifflements, cliquetis, feulements,
Rires, feulements, cliquetis.
C’est donc la fin.
C’est donc la fin.
C’est donc la fin.
C’est donc la fin.
Frankie Pain
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Une voix a dit
Une voix à l’intérieur de lui a dit :
Eh toi ! Oui toi,
Viens, approche,
Franchis la frontière
Tu as vu ton visage ?
Tu es blème,
Tu portes le masque d’une ancienne statue
C’est le poids du passé qui te pèse
Mais, d’où venait cette voix ?
Elle a continué
Je sais que tu es en quête désespérée
D’une main étrangère dans un pays désolé
Je suis cette main
Viens dans mon monde
Pénètre-le
Tente l’expérience
Mon pays à moi n’est pas désolé
Il peut te soulager
Ce sera la fin des rêves et des pieux mensonges
Celle des nuits où tu voulais mourir
C’est la fin, la vraie
Bois le breuvage, le serpent viendra à toi
Le serpent c’est toi, l’autre toi
Chevauche-le, il est vieux et sa peau est froide
Tu dois le tuer
Tu le tueras.
Il a bu
Le serpent est venu
Et un puis un cri d’enfant a déchiré son corps,
Il disait :
« Père
Oui fils
Je veux te tuer
Mère, je veux te…. »
Isabelle Toros
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Je suis
en quête désespérée d'une main étrangère dans un pays désolé
Je suis
inquiet et, d'une main, cherche le sol
en quête d'un pays étranger.
J'y suis. J'y marche.
Le long des rails, sur une terre orange, étrangère et orange.
Le soleil m'écrase sur cette terre. Il est lourd sur mes épaules, brûlant.
Je suis nu, sous mes pieds le sable crisse et perce ma peau d'orange.
Mes genoux supportent difficilement le poids d'un astre.
La chaleur rentre dans mon ventre. Son souffle assèche ma gorge percée.
La terre colle à ma peau, s'agrège
Je me pétrifie. Je suis la terre, et m'effondre.
Le vent m'emporte jusqu'en haut des montagnes bleues, derrière le soleil.
Je chevauche ce serpent.
Il est vieux et sa peau est froide.
Il me dépose sur les cimes.
Je recouvre alors l'azur de grains d'argile.
Le soleil n'est plus le roi : « Père ? - Oui, fils ? - Je veux te tuer. »
La terre est à mes pieds : « Mère, je veux t'éclipser, je vais m'envoler ».
Le serpent revient. Il a pris le masque d'une ancienne statue.
Il m'attrape et me disperse, au-delà des cimes, dans l'immensité.
Mais l'argile a pris. Mes racines traversent la croûte bleutée.
C'est la fin des rêves et des pieux mensonges.
La fin des nuits où nous tentions de mourir.
La fin.
Je ne suis plus l'étranger d'une terre désespérée.
Je suis assis au bord du monde, les pieds dans l'eau, la tête posée sur le tronc d'argile du chêne
bleu.
Lucile