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27 octobre 2012 - Après traduction de la chanson "the end" de Jim Morrison écrire un texte en incluant certains passages imposés.

15 Décembre 2012

En quête désespérée d’une main étrangère dans un pays désolé,

Tu erres sans fin, tu ne sais où aller

Le vent souffle des vagues de sable rouge

Chevauche le serpent, il est vieux

Et sa peau est froide

Serpent des dunes qui plonge ici et sort ailleurs

Venu de la nuit des temps

Aux écailles rugueuses et qui crache sa flamme

Au-delà du désert, il te mènera là où nul autre ne veut aller

Chevauche le serpent, il te fera passer le fleuve

Sur l’autre rive, là où les ombres apprivoisent les ténèbres

L’homme t’attend qui a revêtu le masque de ses ancêtres,

Père,

oui fils

Je veux te tuer

Mère, je veux te …

Chevauche l’homme à la tête de serpent

Il est cruel et son rire est mauvais

La fin des rires et des pieux mensonges

La fin des nuits où nous tentions de mourir

C’est donc la fin.

Christine Lucas

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Avance, avance, avance

Emmêlée, démêlée, sangs mêlés,

Anse, danse, danse, anse

Sons autour, sont ailleurs, sans raison la rançon.

En quête désespérée d’une main étrangère dans un pays désolé

Enfourches le serpent, il est vieux

sa peau est froide

sang froid te donneras.

Chevauches, chevaucheras, tu chavireras

L’eau d’or, le ciel des diamants,

Mille arcs en le ciel vert,

Ce porc épique, tout dehors pique

Pris le masque d’une statue ancienne

Il l’a sortie du bain des âmes,

- « petite fille?

-oui GrandPère

- je veux te tuer.

- Ta mère je veux. »

Viens Baby, lèche le couteau

C’est bien de ton sang…

Dans l’autobus bleu tu n’iras nulle part.

Baby, baby, Baby,

La fin de tes rires et des pieux mensonges

La fin des nuits où nous tentions de mourir

C’est donc la fin.

Porc épique, beau serpent à la peau froide

L’eau dort, le ciel aux dits : amants

Mille arcs en ce vert

Anses dansent, dansent anses

Là, la main étrangère

Rires ricochent aux parois des montagnes,

Sifflements, cliquetis, feulements,

Rires, feulements, cliquetis.

C’est donc la fin.

C’est donc la fin.

C’est donc la fin.

C’est donc la fin.

Frankie Pain

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Une voix a dit

Une voix à l’intérieur de lui a dit :

Eh toi ! Oui toi,

Viens, approche,

Franchis la frontière

Tu as vu ton visage ?

Tu es blème,

Tu portes le masque d’une ancienne statue

C’est le poids du passé qui te pèse

Mais, d’où venait cette voix ?

Elle a continué

Je sais que tu es en quête désespérée

D’une main étrangère dans un pays désolé

Je suis cette main

Viens dans mon monde

Pénètre-le

Tente l’expérience

Mon pays à moi n’est pas désolé

Il peut te soulager

Ce sera la fin des rêves et des pieux mensonges

Celle des nuits où tu voulais mourir

C’est la fin, la vraie

Bois le breuvage, le serpent viendra à toi

Le serpent c’est toi, l’autre toi

Chevauche-le, il est vieux et sa peau est froide

Tu dois le tuer

Tu le tueras.

Il a bu

Le serpent est venu

Et un puis un cri d’enfant a déchiré son corps,

Il disait :

« Père

Oui fils

Je veux te tuer

Mère, je veux te…. »

Isabelle Toros

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Je suis

en quête désespérée d'une main étrangère dans un pays désolé

Je suis

inquiet et, d'une main, cherche le sol

en quête d'un pays étranger.

J'y suis. J'y marche.

Le long des rails, sur une terre orange, étrangère et orange.

Le soleil m'écrase sur cette terre. Il est lourd sur mes épaules, brûlant.

Je suis nu, sous mes pieds le sable crisse et perce ma peau d'orange.

Mes genoux supportent difficilement le poids d'un astre.

La chaleur rentre dans mon ventre. Son souffle assèche ma gorge percée.

La terre colle à ma peau, s'agrège

Je me pétrifie. Je suis la terre, et m'effondre.

Le vent m'emporte jusqu'en haut des montagnes bleues, derrière le soleil.

Je chevauche ce serpent.

Il est vieux et sa peau est froide.

Il me dépose sur les cimes.

Je recouvre alors l'azur de grains d'argile.

Le soleil n'est plus le roi : « Père ? - Oui, fils ? - Je veux te tuer. »

La terre est à mes pieds : « Mère, je veux t'éclipser, je vais m'envoler ».

Le serpent revient. Il a pris le masque d'une ancienne statue.

Il m'attrape et me disperse, au-delà des cimes, dans l'immensité.

Mais l'argile a pris. Mes racines traversent la croûte bleutée.

C'est la fin des rêves et des pieux mensonges.

La fin des nuits où nous tentions de mourir.

La fin.

Je ne suis plus l'étranger d'une terre désespérée.

Je suis assis au bord du monde, les pieds dans l'eau, la tête posée sur le tronc d'argile du chêne

bleu.

Lucile

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